- J’ai voté sans aucun état d’âme et avec conviction la prorogation de l’état d’urgence sur tout le territoire national. Je rappelle que j’avais demandé l’établissement de l’état d’urgence à Marseille où la peine de mort est de fait rétablie par les malfrats et où des gamins de 15 ans sont lâchement assassinés. Dans ces situations, il est nécessaire que les procédures soient adaptées pour faire face aux meurtres.
L’état d’urgence permet des perquisitions surprise de jour et de nuit, des assignations à résidence et l’éradication de trafics en tous genres, au premier chef du terrorisme.
Mais ne nous y trompons pas : le terrorisme des islamistes radicaux est un cancer qui a métastasé et il ne sera pas combattu en quelques mois. Le combat sera long, nous avons un ennemi intérieur, une véritable 5ème colonne !
Je regrette que le Gouvernement ait refusé que l’état d’urgence soit prorogé au-delà de 3 mois pour 6 mois et qu’il ait également refusé de confier aux policiers municipaux la possibilité de vérifier l’identité des personnes.
- Ce cancer n’est pas seulement une question de police, de renseignement. C’est une question de société. Force est de constater que le Gouvernement a laissé prospérer les dérives communautaristes en refusant de regarder les réalités en face par naïveté et « droit de l’Hommisme ».
Il ne s’agit pas de procéder à des amalgames. Mais il est indispensable de faire respecter les principes et les valeurs de la société française qui se traduisent, notamment, par le bannissement du voile intégral.
La dissimulation du visage par le voile est, en réalité, la face cachée d’une Weltanschauung, qui doit être combattue, d’une société assujettie à la Charia. Comment ne pas se révolter lorsque l’on entend une députée de la majorité présidentielle proclamer récemment à la tribune de l’Assemblée nationale que « l’interdiction du voile est une atteinte à la dignité de la femme musulmane » Sic! Le Gouvernement par crainte d’incidents s’est refusé à appliquer l’interdiction du voile intégral sanctionnée par la loi et a laissé le champ libre aux fanatiques prosélytes qui imposent leur loi, la charia ! Nous avons, en conséquence, aujourd’hui les prémices de la guerre civile.
- Il est enfin vital que nous changions de politique étrangère qui nous a conduits à une impasse totale au Proche et au Moyen-Orient. Ce matin encore, sur une radio nationale, le ministre des affaires étrangères, à qui l’on demande s’il faut renouer avec Damas, répond avec une pirouette : « La politique étrangère de la France n’est pas faite par Bachar El Assad».
Certes ! Mais cette politique ne doit pas être non plus alignée sur l’Arabie Saoudite, et d’autres Etats de la région comme le Qatar ou la Turquie.
Il est urgent de choisir notre ennemi, l’Etat Islamique, selon les mots mêmes du président de la République, et Al-Nosra, et d’en tirer toutes les conséquences.
A l’évidence, le Gouvernement avance à reculons sur le chemin de Damas, et pourtant, il est incontournable pour la sécurité des Français.
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