Allocution sans note de Jacques MYARD au Château lors de la prise de commandement du Premier Régiment d’Infanterie de la Garde Républicaine.
- Jacques Myard
- 1 oct. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 28 nov. 2024
Monsieur le Préfet,
Gardes, Officiers, Officiers supérieurs, Mon Colonel,
Salut et Fraternité.
En cet instant, mes pensées vont à tous ces gendarmes qui ont fait le sacrifice de leur vie pour la République et la France. Je vous demande quelques instants de recueillement car malheureusement ils sont nombreux.
[minute de silence]
Je vous remercie.
Le Préfet vient de le dire, vous avez su, mon Colonel, avec tous les gendarmes et les forces de police, assurer la sécurité d'un événement majeur, les Jeux Olympiques.
Personnellement, j'ai été admiratif du travail accompli. Nous avons su qu'il y avait eu trois tentatives d'attentat, qui ont été déjouées grâce, bien sûr, à nos services de renseignements, mais aussi grâce à vous tous. Soyez-en remerciés car c’était un événement important qui exigeait d’être totalement sécurisé.
Un événement international où la France a été jugée à ce titre, les Jeux Olympiques revenus à Paris après 100 ans ont porté non seulement la valeur des athlètes et des paralympiques mais aussi ce que nous sommes avec un esprit fort qui sait faire face.
Néanmoins, ne nous trompons pas.
Je l'ai écrit, la cohérence d'un politique c'est d'avoir toujours la même position, de ne pas changer au gré des vents. Ces Jeux Olympiques auraient été pour certains « l’expression de l’unité nationale ».
Prenons garde.
Prenons garde parce que cette unité, qui a été forte au moment des Jeux Olympiques, n’est pas, à mes yeux, un ersatz de l’unité nationale, car malheureusement, les forces de rupture existent et, vous l’avez dit mon Colonel, les forces de rupture existent dans ce pays, elles sont toujours prêtes à agir.
L’unité nationale, c’est un long chemin. C’est un chemin qui commence bien sûr avec toute notre histoire mais c’est aussi un chemin qui commence à l’école, où nous devons transmettre ce qu’est la France, ce qu’est l’unité nationale, quels sont ses principes. Et cela, malheureusement, ce n’est pas toujours le cas.
Voilà pourquoi vous êtes pour moi les acteurs de cette discipline, cet honneur de la patrie, vous qui faites don de votre personne pour maintenir la France dans sa plénitude.
Il ne saurait y avoir dans ce pays des forces séparatistes. Si d'aventure il y en a et bien qu'elles partent. Elles n'ont rien à faire sur le territoire national, dans un pays qui se veut libre et souverain.
Voilà pourquoi aujourd'hui je vous adresse du fond du cœur la fierté, mon colonel, de la ville de Maisons-Laffitte et de ses élus qui parrainent le premier régiment de la Garde Républicaine.
Nous sommes de tout cœur avec vous.
Vive la République !
Vive la France !
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